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MEILLEURS FILMS INDIENS SUR NETFLIX. MON CHOIX

2. LAGAAN



QUAND LES INDIENS SE BATTENT CONTRE LES COLONS ANGLAIS.


LAGAAN : L’histoire se passe au XIXème siècle, dans l’Inde occupée par les Anglais. Un petit « roitelet » anglais, imbu de sa personne, méprisant les Indiens à qui il prélève injustement un impôt (lagaan) sur les productions agricoles, met au défi des paysans mécontents : il leur propose un match de cricket entre son équipe et leur équipe. Si les Indiens gagnent, ils ne paieront pas d’impôt pendant trois ans, s’ils perdent, ils leur impôt sera triplé.

L’Anglais est sûr de gagner, le cricket n’est pas, à l’époque, un sport joué par les Indiens.

Mais pour les paysans, c’est une question de vie ou de mort. Impossible pour eux de payer triple, ils sont déjà exangues à cause de la sécheresse.

Ils vont donc mettre tout leur cœur, leur énergie, pour apprendre le cricket et constituer une équipe pour affronter les Anglais.

Le match est un vrai moment de bravoure et de cinéma.

Aamir Khan joue le leader des paysans. Ce film est le premier qu’il ait produit car personne, à l’époque ne voulait s’y risquer, le scénario étant trop atypique par rapport aux films qui se faisaient.

C’est une production colossale (Netflix offre d’ailleurs aussi le making off du film : « Madness in the désert » qui est édifiant et très instructif) digne de Lawrence d’Arabie.

Pas de manichéisme dans ce film. Il y a des méchants et des gentils dans les deux camps. Tout n’est pas gagné ni perdu d’avance. Le traitement des personnages est généreux.

Les paysages sont magnifiques (mais l’image de manière générale dans les films indiens est de très grande qualité).

Qu’on aime ou pas le cricket, on ne peut pas rester indifférents au combat de ces hommes et ces femmes contre l’oppresseur.

C’est un point de vue indien sur l’occupation britannique, un beau coup de griffe au colonialisme.

Film de 2001. Avec Aamir Khan, Gracy Singh, Rachel Shelley, Paul Blackthorne. Réalisé par Ashutosh Gowariker. Écrit par Ashutosh Gowariker, Sanjay Dayma et Abbas Tyrewala.


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